Après une bonne heure à vadrouiller à travers la ville nous rentrons à la maison et le diner est prêt, il n’y a plus qu’à poser les pieds sous la table située sur la terrasse qui surplombe le jardin. Nous dégustons le délicieux repas végétarien que nous a préparé Andréa, c’est plutôt rare de tomber sur des végétariens. Un peu plus tard un de leurs amis nous rejoint, il est du genre provocateur ce qui rend l’ambiance un peu plus dynamique. Nous terminons la soirée dans un bar au design moderne où nous discutons et plaisantons autour de quelques cocktails et bières locales.
Le lendemain nous partons visiter le grand marché, on en profite pour nous approvisionner en produits frais et refaisons un détour par les chutes ensoleillées cette fois.
Nous partons ensuite nous promener autour du lac Ontario,
Nous nous promenons à travers la ville et on remarque que plus on se rapproche de Chicago, plus l’architecture est similaire à celle des immeubles présents dans cette ville.
Contrairement à aujourd’hui Buffalo était une ville très prospère au début du siècle et accueillait beaucoup d’immigrants venus d’Europe pour travailler dans les aciéries et les silos étant donné la position stratégique de la ville à la jonction du lac Erié et des grands lacs. Buffalo a la triste réputation d’avoir une population inferieure à celle de 1900 car les habitants ont tendance à partir vers l’ouest et le sud du pays. Nous reprenons la route vers la petite ville de Sainte Catharines où nous passerons la nuit chez notre hôte Julian. Nous franchissons la frontière US/Canada pour la 3ème fois et nous devons patienter plus de 30 min à la douane étant donné le trafic. Une fois arrivés chez Julian qui vit chez ses parents, nous discutons un bon moment autour d’un verre de vin local canadien dont il nous vente les mérites étant donné qu’il doit le promouvoir puisqu’il travaille dans un magasin touristique situé pas loin des chutes.
Le lendemain il nous emmène faire une ballade autour du lac Erié, il paraissait très sympa au départ mais au fil des conversations il commence à se révéler assez suffisant et écoute à peine ce qu’on lui raconte.
Le lendemain je me réveille, et me demande où je suis pendant 1 seconde en voyant l’espèce d’épouvantail accroché au mur d’en face, j’ai plein de courbatures après avoir passé la nuit sur un mini sofa ou mes jambes pendaient à l’extérieur. 00068 En même temps je n’avais pas vraiment le choix c’était ça ou la moitié du king size bed du proprio. Rémi et moi nous concertons, c’est décidé nous ne pourrons pas rester plus longtemps chez Mark. En plus je me suis réveillée avec. Bon, ok je sais que je ne devrais pas me plaindre étant donné qu’on nous offre le logis mais lorsqu’on a connu mieux on a toujours tendance à comparer. Notre hôte n’est pas encore réveillé à 9h donc nous nous esquivons pour aller prendre un p’tit déj et nous préparer psychologiquement à devoir affronter ses propos interminables pendant la matinée. A notre retour, il nous emmène faire un tour de la ville dans sa superbe Mercedes toute neuve. La vitesse de croisière est terriblement lente et bien que certains de ses commentaires soient intéressants, on aimerait bien visiter un peu la ville à pied et à notre rythme. Il nous emmène dans un des plus grands hôtels de la ville qu’il a eu l’occasion de fréquenter dans sa carrière d’ingénieur dans le nucléaire et depuis le lobby nous pouvons assister à un match de hockey. Notre guide et chauffeur passe ensuite devant le Royal Ontario Museum, l’université de Toronto, China Town qui regroupe la population chinoise expatriée la plus importante au monde, la maison de l’opéra, le Toronto Symphony Hall, le Metro Toronto Convention Centre qui a accueilli le sommet du G20 tout récemment, Rogers Sky Dome, CN Tower, et le lac Ontario.
Mark est très gentil mais il ne cesse de nous pointer toutes les 5 min, les directions du Pacifique et l’Atlantique. On se ventera pas d’avoir un sens de l’orientation très aiguisé mais on a vraiment pensé qu’il nous prenait pour des idiots. 3h30 et 50 bâillements plus tard, nous avons quartier libre et pouvons enfin parcourir la ville à pied sans contrainte. On visite le « Eaton Center » situé sur le Time Square de Toronto et qui possède la plus grande galerie sous terraine du monde, environ 30 km.
Le lendemain nous avouons à Mark que nous souhaitons quitter Toronto plus tôt que prévu, il parait déçu mais nous ne voulons pas que l’ambiance devienne trop pesante. Il y a des rencontres pour lesquelles les affinités sont plus ou moins fortes. Nous disons au revoir à Mark qui n’a pas encore quitté son pyjama et reprenons la route vers le Michigan.
1 commentaire:
Pour le match Iguazu-Niagara, je crois qu'on est d'accord. Pas seulement pour les chutes mais surtout pour l'environnement immédiat.
Tu as bien du mal à suivre le rythme sur ton blog, mais avec 2 articles d'un coup, je vais devoir zapper la prochaine nuit (un poil exagéré, juste un poil). On espère quand même qu'on "verra" tous les pays jusqu'au bout.
Par contre la succession de portraits de tes hôtes CS, tous très différents, est un régal, et on imagine bien les moments un peu lourds.
Tu pourrais étoffer encore tes portraits, avec ce que tu vois d'eux, leur vie, leur originalité, qualités et défauts, et ce qu'ils te racontent. Tu auras de quoi écrire un bouquin en rentrant !
des bises, bonne route :-P
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